Eva Gouriou pratique l’équitation depuis plus de 15 ans, mais cette année a été bien différente des précédentes. Retour avec la principale intéressée sur l’impact de la crise sanitaire sur sa pratique sportive.
5e des Championnats de Bretagne en 2017, championne du Finistère en 2018 et vainqueure de plusieurs concours depuis ses débuts en équitation, Eva Gouriou est une passionnée. Licenciée au centre équestre du Brest Equitation, la jeune finistérienne a vécu une année pas comme les autres en raison de l’épidémie de coronavirus. Mais au contraire de beaucoup d’autres sports, l’équitation a été moins impactée. Interview.
Comment as-tu vécu cette année encore une fois très particulière ?
Pendant le premier confinement, j’ai totalement arrêté de monter puisque c’était interdit. Lors du deuxième, j’avais une attestation de déplacement pour m’occuper d’un cheval que j’avais en demi-pension. Cela m’a permis de faire un peu d’équitation. Par contre, je n’avais pas le droit de participer aux concours (Ndlr : ils étaient réservés aux professionnels et se déroulaient à huis clos). Pendant un an, il n’y avait rien pour les sportifs amateurs. Nous avons juste eu le temps de reprendre un tout petit peu l’été dernier.
Tu avais l’avantage de pratiquer un sport individuel à l’extérieur…
Les cours à 10 étaient autorisés en extérieur après le premier confinement. On pouvait aussi accéder aux manèges à condition de porter le masque à l’intérieur. Contrairement aux sports de contacts, on a pu continuer de s’entraîner pendant cette période compliquée. J’ai monté au Mans de septembre à décembre avant de reprendre les cours normalement à Brest en janvier, même si le masque reste obligatoire dans les écuries.
Comment ton club a‑t-il géré la crise sanitaire ?
Pendant le premier confinement, c’était un petit peu compliqué, car les coachs géraient tout et devaient s’occuper des chevaux. Ils ont mis en place à la toute fin du mois d’avril de l’année dernière, des cartes bien être pour ceux qui voulaient faire du cheval en autonomie. Les cours n’ont repris qu’en mai. Le club nous a donné des nouvelles pendant tout ce temps, même si on ne pouvait pas s’entraîner de chez nous.
Comment envisages-tu la suite de ta vie de sportive ?
J’aime toujours autant l’équitation et mon objectif est de m’acheter un cheval quand j’aurais signé mon premier contrat de travail. D’ici là, je veux continuer de m’entraîner en tant que cavalière club avant de devenir cavalière amateur (Eva vient d’obtenir son galop 7). Les concours amateurs sont plus compliqués sans être propriétaire de son cheval.