Au terme d’un match plus équilibré que ce que l’on aurait pu le penser, le Stade Plabennecois a chuté d’un rien contre Grenoble (1–0). L’aventure s’arrête donc en 16e de finale pour les Bretons.
Après des succès obtenus contre Cholet (1–0), Ergué-Gabéric (2–1) puis Vannes (2–0), le Stade Plabennecois avait hérité du Grenoble Foot 38 pour son 16e de finale. Un adversaire coriace qui occupe la 5e place de Ligue 2. Poussés par un stade de Kervéguen rempli pour l’occasion, les Finistériens qui évoluent eux en National 3, devaient donc réaliser un exploit pour espérer poursuivre leur aventure dans la compétition. Et même si le défi était bien évidemment de taille, l’issue de la rencontre était totalement imprévisible.
Une ouverture du score trop rapidement concédée
Pour rassurer son équipe qui avait encaissé sept buts contre le Stade Brestois B le week-end dernier, Nicolas Cloarec a aligné une défense à cinq dès le coup d’envoi. Un changement de système qui a plutôt bien fonctionné puisque le Stade Plabennecois a concédé très peu d’occasions dans le premier acte. Malheureusement face à une équipe du standing de Grenoble, une seule opportunité peut être suffisante pour faire la différence.
Avant le quart d’heure de jeu, Amine Sbaï s’est joué de plusieurs défenseurs de Plabennec avant de frapper vers le but. Le ballon est allé rebondir sur une pelouse capricieuse pour tromper un Antoine Fontaine malchanceux (0–1, 11e). Un scénario catastrophique si l’on s’en tient aux propos du coach breton qui ne souhaitait absolument pas faire la course après le score compte tenu de la solidité grenobloise.
Le Stade Plabennecois fait jeu égal jusqu’à la pause
Malgré l’ouverture du score, les partenaires de Nathan Madec n’ont pas baissé les bras, bien au contraire. Avec un visage conquérant et un esprit collectif irréprochable, les pensionnaires de National 3 ont fait face à leurs adversaires sans complexe. Ils ont tenté de jouer tous les coups à fond, mais manquaient de justesse à l’approche de la surface grenobloise. Les Plabennecois ne subissaient alors que très rarement la supériorité hiérarchique des visiteurs et ne sont d’ailleurs pas passés loin d’égaliser sur coup de pied arrêté avant la mi-temps.
Si proche, mais si loin
Plabennec a continué de se battre avec honneur dans le second acte pour revenir dans la partie. En difficulté lorsqu’il s’agissait de produire du jeu sur une pelouse exécrable, les protégés de Nicolas Cloarec se sont montrés dangereux sur chaque coup de pied arrêté. Et tandis que Grenoble profitait d’un temps fort pour se rassurer, Simon Bourhis a failli égaliser de la tête (64e). Les minutes ne cessaient alors de s’écouler et les espoirs des locaux devenaient de plus en plus minces. Après un dernier sursaut sur une frappe lointaine de Loann Guégan bien stoppée par le portier isérois, l’arbitre de la rencontre a sifflé la fin du match.
Une élimination frustrante pour les Bretons
Avec cette défaite sur le plus petit des écarts (1–0), le Stade Plabennecois quitte la Coupe de France la tête haute. L’écart de trois divisions qui existait entre les deux formations ne s’est pas fait ressentir sur le terrain. Les Finistériens peuvent même nourrir quelques regrets au vu des nombreuses occasions mal négociées. On retiendra néanmoins leur magnifique parcours jusqu’en 16e de finale.