Après avoir remporté été sacré vice-champion d’Europe en double mixte aux côtés de Delphine Delrue, Thom Gicquel ne s’arrête plus de performer et vient de remporter la première médaille française en Super 500. En exclusivité pour Ti Sport, le badiste évoque son actualité plus que positive.
On ne l’arrête plus ! Médaillé d’argent lors des derniers Championnats d’Europe au mois de mai dernier, le natif de Betton (Ille-et-Vilaine) continue de se faire un nom. Classé 10e mondial en double mixte avec Delphine Delrue, il forme la meilleure paire française d’Europe. Une très belle performance certes, mais qui n’est qu’une première étape pour le Bretillien de 23 ans. Entretien.
Il y a un mois et demi, tu as été couronné vice-champion d’Europe avec Delphine Delrue. Comment s’est déroulée la compétition ?
On a eu que des matchs un peu chaud. Je pense qu’on a été meilleurs à chaque fois. On a d’abord battu les Allemands puis les Anglais et les Néerlandais. C’était nos premiers Championnats d’Europe et très clairement on avait le niveau pour l’emporter. On a joué une paire allemande en finale qu’on avait affrontée 3 fois pour 0 défaite.
De plus, on dominait tous les échanges, mais je pense qu’on s’est précipité. On a voulu conclure la rencontre trop tôt donc forcément la défaite fut très dure à digérer. Maintenant, je ne vais pas dire que c’est une mauvaise performance, car terminer vice-champion c’est déjà très beau. Mais honnêtement le titre n’aurait pas dû nous échapper et c’est regrettable de se dire qu’à quelques points on n’écrit pas l’histoire du sport français.
« C’était la première fois qu’un double mixte français remportait une médaille à un Super 500 »
Thom Gicquel
Derrière tu refais une médaille d’argent aux Masters d’Indonésie, ce fut une petite déception ?
Non au contraire ! Dans ce sport, il faut savoir qu’il y a un gros écart de niveau entre les Européens et les Asiatiques. C’était la première fois qu’un double mixte français remportait une médaille à un Super 500. Justement, je pense que la défaite en finale lors des Championnats d’Europe nous a donné une motivation supplémentaire. On est parvenu à éliminer la paire numéro 1 mondiale au premier tour et à atteindre la finale, ce n’est pas rien ! Ce n’était pas une surprise, car on avait déjà réussi de bons résultats contre ces doubles, mais c’est clair que c’est une fierté !
Qu’est-ce qui a fait la différence selon toi ?
Je pense qu’avant on se précipitait trop et on donnait des points trop facilement à nos adversaires. On s’est dit qu’il fallait essayer de réduire nos erreurs, car c’était ça qui nous pénalisait le plus. On est capable de jouer à un très haut niveau et on l’a démontré en Indonésie. D’ailleurs on enchaîne une autre compétition actuellement, toujours dans le même pays, et notre objectif est de continuer à élever notre niveau.
Quelles sont tes prochaines échéances ?
Actuellement on dispute un Super 1000, donc le plus gros tournoi possible. Par la suite il y aura un autre tournoi en Malaisie en Super 750, et ensuite on rentre en France pour entamer notre préparation pour les Championnats du monde qui auront lieu en du 21 au 28 août à Tokyo (Japon). Là-bas on vise au moins les quarts de finale (Top 8), car cela confirmerait nos précédentes prestations.