Sacrée double championne olympique à Tokyo, Clarisse Agbegnenou vient de vivre l’une des plus belle quinzaine de sa vie. Retour sur les trois temps forts du parcours de la judoka tricolore qui a marqué de son empreinte cette édition au Japon.
23 juillet : Un rôle de porte drapeau tenu à merveille
Tout a commencé le vendredi 23 juillet à Tokyo. Le début d’un conte de fée pour la Rennaise de 28 ans. Après avoir été choisie pour emmener l’équipe de France dans son sillage lors de la cérémonie d’ouverture, Clarisse portrait le drapeau de son pays aux côtés de Samir Aït Saïd. Un moment forcément très particulier pour la judoka tricolore.
Pour sa deuxième participation aux Jeux Olympiques, la licenciée du Red Star Club de Champigny-Sur-Marne pouvait être fière d’elle. Après Teddy Riner en 2016, c’était donc au tour d’une autre membre du groupe France de judo, d’avoir les honneurs. Clarisse voulait ensuite le meilleur pour toute la délégation française, sans oublier sa réussite personnelle. Qui est arrivée quatre jours plus tard.
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27 juillet : Premier titre de championne olympique en individuel
Vice-championne olympiques en 2016, Clarisse Agbegnenou était venue à Tokyo pour ramener une breloque en or. Et c’est ce qu’elle a réussi à faire. Dès son entrée en lice au pays du soleil levant, la favorite dans la catégorie des ‑63kg a dominé Sandrine Billiet (Cap-Vert) grâce à un ippon au bout de seulement 20 secondes de combat. Au tour suivant, la Hollandaise Juul Franssen s’est inclinée contre la Bretonne sur waza-ari. La sentence a été la même pour Catherine Bauchemin-Pinard (Canada) en demi-finales. Alors, à un match d’être championne olympique, Clarisse Agbegnenou retrouvait celle qui l’avait battue en finale il y a cinq ans à Rio, une certaine Tina Trstenjak.
Mais malgré un combat très serré qui s’est terminé au golden score, c’est bien la Française qui a pris sa revanche en faisant tomber la Slovène. Le jour de gloire de Clarisse était arrivé et ce 27 juillet 2021 restera gravé à jamais dans sa mémoire avec cette première médaille d’or olympique. Après avoir obtenu le seul titre qui manquait à son palmarès, la judoka pouvait savourer : « Faire une finale comme une revanche d’il y a 5 ans, je n’aurais pas pu imaginer mieux. Je pourrais dire que j’ai gagné de la meilleure des façons ».
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31 juillet : Le titre avec l’équipe de France mixte
Quatre jours à peine après son premier titre olympique obtenu en individuel, Clarisse Agbegnenou faisait partie de l’équipe de France mixte qui allait se battre pour une médaille. Après une victoire difficile obtenue contre Israël grâce au succès final de Margaux Pinot lors de la rencontre décisive (4–3), les Bleus n’ont laissé aucune chance aux Pays-Bas lors des demi-finales. La finale rêvée entre la France et le Japon allait donc bien avoir lieu au nippon Budokan. Et Clarisse Agbegnenou mettait son équipe sur les bons rails en gagnant son combat contre la Japonaise Chizuru Arai.
Les succès ensuite d’Axel Clerget, Teddy Riner et Sarah-Léonie Cysique ont permis à l’équipe de France d’être sacrée championne olympique de judo. Les Tricolores sont les premiers lauréats par équipe mixte de l’histoire. Une énorme satisfaction, qui plus est, contre le pays hôte, le pays du judo. Clarisse pouvait ainsi fêter son deuxième titre olympique en moins d’une semaine et clôturer des JO stratosphériques. La quintuple championne du monde est bien sur le toit de l’Olympe !
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