Deuxième à Rio en 2016, Clarisse Agbegnenou a réussi son pari en devenant championne olympique lors de ces JO de Tokyo. La Française a dominé toutes ses concurrentes dans la catégorie des ‑63kg.

Elle l’a fait. Elle a atteint son rêve ultime. Clarisse est sur le toit du monde. Sur le toit de l’Olympe. Après sa terrible défaite en finale des Jeux Olympiques de Rio il y a cinq ans, la judokate tricolore n’avait qu’un seul mot à la bouche en arrivant au Japon : médaille d’or olympique. Et c’est donc désormais chose faîte, à la suite d’une journée pleine de maitrise. Retour sur le parcours de la nouvelle championne olympique chez les ‑63kg.

Un très beau judo de la part de la Tricolore

Tout a commencé à une vitesse grand V pour la Rennaise. En 20 secondes seulement, elle a réussi à se qualifier pour les quarts de finale en dominant la Cap-Verdienne Sandrine Billiet sur ippon. Son premier combat a d’ailleurs été snobé par France 2 qui a loupé le coche. Mais rien de bien grave puisque la chaîne s’est bien rattrapée pour le match d’après de la Française. Opposée à la Néerlandaise Juul Franssen, Clarisse s’est qualifiée pour les demi-finales en s’imposant sur waza-ari. Dans ce tableau des ‑63kg, la tête de série numéro 1 a récidivé avec un nouveau waza-ari au bout d’1min20 de combat contre la Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard. 

Clarisse prend sa revanche

C’était désormais l’heure de la grande finale pour la porte-drapeau de la délégation française. La quintuple championne du monde affrontait la Slovène Tina Trstenjak, qui s’était justement imposée lors de leur opposition en finale en 2016. Une affiche rêvée qui a tourné à l’avantage de la Française. Au Golden Score. Comme disait Sandrine Billiet, « Clarisse c’est une Porsche ! » Et désormais, elle est surtout championne olympique !

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