Ce mardi soir à 20h, le REC Volley (9e) se déplace sur le parquet d’Ajaccio (8e). Une sorte de finale entre deux concurrents directs pour une place en play-offs. Pour Ti Sport, le capitaine rennais Philippe Tuitoga s’est livré sur cette rencontre décisive pour la fin de saison.
Le REC Volley revient de loin. En 2020, le club était contraint de déposer le bilan et de filer en troisième division. Un coup d’arrêt pour une plaque tournante du volley français. Mais deux ans plus tard, les Bretons veulent toquer de nouveau à la porte de la Ligue A. Et pour continuer de rêver, il reste un dernier coup de collier à mettre. À trois journées de la fin de la phase régulière, les coéquipiers de Pipo ont donc pris la direction de l’Ile de Beauté pour défier Ajaccio.
Avec sa huitième place (19 points), le club corse, relégué l’an passé, possède le dernier ticket pour ces play-offs, avec seulement une longueur d’avance sur le REC (9ème, 18 points). Ce mercredi soir, la mission est donc claire pour les Bretilliens : l’emporter pour continuer d’espérer. Face à des Corses qui restent sur quatre défaites consécutives toutes compétitions confondues.
Avant cette rencontre primordiale, le capitaine Philippe Tuitoga, s’est confié sur cette rencontre et sur la suite de la saison du REC Volley, avec les play-offs en ligne de mire. Entretien exclusif.
Ce mardi soir, le REC Volley affronte Ajaccio. Quelle est votre mentalité avant ce match ultra important ? La défaite est interdite ?
On a fait pas mal de route pour arriver en Corse. Rennes-Paris en train, puis Paris-Ajaccio en avion. On s’est levé lundi à 6h30 pour arriver vers 15h, ça fait long, mais on a l’habitude. On va se reposer et bien se préparer parce que ce mardi soir, ça va être très compliqué. Je connais un peu Ajaccio, c’est une ambiance hostile avec des ultras qui embêtent les adversaires.
Ajaccio est une très belle équipe, qui nous avait fait très mal à l’aller (défaite en trois manches) et je m’attends à une très grosse bataille. Ce soir, c’est une finale pour les play-offs ! C’est le concurrent direct à la huitième place. Si on perd, on peut quasiment dire adieu à la phase finale et ça serait un échec compte tenu des objectifs de début de saison. Même si on n’a jamais été dans le top 8.
En finissant dans les huit premiers, vous pensez pouvoir réaliser un petit exploit ?
Ça aurait été mieux de finir septième. Bon ce n’est pas encore fini, mais on va déjà essayer d’être dans les huit (rires). Je pense que Nancy (2e) est plus prenable que Saint-Nazaire (1er). Sur des matchs éliminatoires, avec cette pression en plus, on a une carte à jouer, la carte de l’outsider un peu en manque de confiance. Tout peut arriver.
Le projet du club est de remonter, après, est-ce que le budget peut nous permettre de le faire ? Ça c’est une autre question. Mais évidemment, notre but est de gagner le plus de matchs et de retrouver la Ligue A le plus rapidement possible.