L’équipe de France de volley commence son tournoi olympique ce samedi à 14h45. Elle aura à cœur de briller pour faire oublier sa contre-performance à Rio en 2016. Zoom sur la sélection de Laurent Tillie qui compte un Breton dans ses rangs, Jenia Grebennikov.
Un rôle d’outsider, mais une qualification laborieuse
Depuis une dizaine d’années, l’équipe de France de volley-ball s’est installée sur le devant de la scène internationale. Laurent Tillie, arrivé au poste de sélectionneur en 2012, a bâti une équipe capable de rivaliser avec les toutes meilleures du monde. À sa disposition, une génération dorée a pris les commandes de ce groupe qui n’avait jamais connu le sacre en compétition. Ce sera chose faite en 2015 avec deux titres consécutifs (Ligue Mondiale et Championnat d’Europe). Ces exploits permettent aux Tricolores de se qualifier pour les JO de Rio en 2016, douze ans après la dernière participation française. Malheureusement, cet évènement n’a guère été une réussite. En effet, ils avaient terminé à la 9e place.
En cause, un manque d’expérience dû au jeune âge des joueurs. Mais la « Team Yavbou » s’est remise en marche en 2017 en remportant une seconde fois la Ligue Mondiale. La France s’est même hissée à la 5e place du classement mondial. Néanmoins, le Rennais Jenia Grebennikov et ses coéquipiers se sont fait peur, très peur. Début janvier, ils n’étaient toujours pas qualifiés pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Mais une victoire lors d’un tournoi de qualification olympique en Allemagne leur a permis d’empocher le billet tant convoité.
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Une équipe qui a pris en maturité
Comme déjà dit précédemment, la contre-performance de la France aux JO 2016 était fortement liée à un manque d’expérience. Mais maintenant, le groupe français a grandi au fil des différentes victoires et compétitions. Nicolas Le Goff s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet sur le site de la fédération : « Ce n’est pas pour autant qu’on va faire une médaille à coup sûr. Mais disons qu’il y a des trucs sur lesquels on est avertis pour les avoir vécus, ça va sans doute nous aider. »
Le sélectionneur a lui aussi voulu insister sur cette lacune qui a plombé les Tricolores lors de la dernière édition : « À Rio, il a manqué cette fameuse expérience, on redécouvrait les Jeux douze ans après les derniers, alors que ce qui est important pour performer sur une telle compétition, c’est la continuité dans la présence. (…) Cette année, les joueurs ont cette expérience en plus qui est vraiment importante. »
Grebennikov en figure de proue
Le Breton n’a aujourd’hui rien à prouver à personne. En revanche, une médaille olympique viendrait étoffer son palmarès déjà bien rempli. Le joueur d’origine kazakhe est l’un des meilleurs libéros de monde. En effet, son efficacité et la spectacularité de son jeu font de lui l’une des pièces maitresses de la « Team Yavbou ». Ses distinctions individuelles illustrent bien cela (meilleur libéro des Championnats du Monde 2014, meilleur libéro de la Coupe d’Europe 2016, meilleur libéro de la Ligue Mondiale 2018…).
De plus, il aura à cœur de briller davantage que lors de ses derniers JO. Cette année, le Rennais évoluait du côté de Modène, club avec lequel il a été champion d’Italie en 2016. Du haut de ses 30 ans, son expérience sera primordiale pour le groupe qui rêve d’une médaille.
Un groupe à leur porté
Pour continuer de rêver, les Bleus devront au minimum finir à la 4e place de leur groupe. Une poule relevée, mais largement à la portée de la France. Les adversaires des Tricolores seront la Russie (4e rang au monde), l’Argentine (11e place), la Tunisie (16e place), les Etats-Unis (3e place) et le champion olympique en titre, le Brésil (1er place). Le premier match de la « Team Yavbou » aura lieu ce samedi à 14h45 contre les USA avant d’enchainer lundi contre la Tunisie à 9h25.
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