Absent du Tour de France, Alan Boileau était encore un peu trop juste pour participer à sa première Grande Boucle. Le Breton de la B&B Hotels KTM, qu’on avait interviewé il y a quelques semaines, s’est confié sur sa préparation.

Il n’y a pas que le vélo dans la vie, même pour un coureur professionnel ! En effet, Alan Boileau, qui avait d’abord pris le temps d’évoquer son début de carrière, est également revenu sur la façon dont il se prépare pour les compétitions tout en se penchant sur l’aspect mental de son sport. Une prise de recul nécessaire pour tout sportif de haut niveau et qui nous rappelle qu’il n’y a pas que la performance sportive qui compte, mais aussi tout ce qui se passe avant et après une course. Le Morlaisien nous en a parlé. Extraits.

Alan, faites-vous appel à un préparateur mental ?

Je n’estime pas en avoir besoin, peut-être plus tard. Au fur à mesure des années, ça pourrait me permettre d’aller chercher des petits détails à améliorer. Pour l’instant, j’essaie de progresser sur ce que je sais faire, au niveau de mes habitudes alimentaires, de mon sommeil et de tout ce qui va avec. Dans le vélo, on est très sujet au poids. Ça fait déjà 5–6 ans que j’essaie de manger correctement, c’est vraiment super important. 

Pouvez-vous nous raconter une semaine d’entraînement typique d’Alan Boileau ?

Si on part du principe qu’il y a une course le dimanche, le lundi, ça part sur de la récupération. Il faut forcément récupérer. Les mardi, mercredi et jeudi, on travaille le foncier avec des exercices supplémentaires. Au fur et à mesure que la semaine avance, on monte en intensité. Le vendredi, je prends le temps de souffler. Le samedi, déblocage, et on repart sur une course. 

Propos recueillis par Tual Fichaut

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