Etincelant sur Paris-Roubaix ce dimanche (8e), Laurent Pichon n’est pas le coureur le plus connu du peloton. C’est donc l’occasion de se replonger sur sa course et sa carrière. Voici 3 choses à savoir sur le Breton.

Laurent Pichon fidèle à la Bretagne

Né le 19 juillet 1986 à Quimper, Laurent Pichon débute le cyclisme au sein du CC Ergué-Gabéric avant de rejoindre le Moëlan CCPA chez les Cadets. Attaché à la Bretagne, en 2017 il intègre le VC Pays de Lorient où il décide alors de se consacrer entièrement au cyclisme, alors qu’il possède également un BTS Travaux Publics. Le Finistérien fait ensuite son entrée chez les professionnels en 2010 en s’engageant avec l’équipe Bretagne-Schuller. Notamment vainqueur du Tour de Normandie cette année-là, le puncheur remporte aussi en 2012 les Boucles de la Mayenne. 

Un an plus tard, c’est la FDJ qui l’attire dans ses filets et au sein de la formation tricolore, Laurent Pichon dispute son premier grand tour, en l’occurrence le Tour d’Italie. Et en 2017, comme un symbole, il décide de reprendre une place au sein d’une équipe bretonne en signant avec Fortuneo-Vital Concept qui deviendra quelques années plus tard la Team Arkea-Samic. Il vient d’ailleurs de prolonger son contrat jusqu’à la fin de l’année 2022. 

Il a terminé 8e de Paris-Roubaix

Il n’était clairement pas le Français le plus attendu ce dimanche. Et pourtant. Héroïque tout au long de ce tracé de près de 260km, Laurent Pichon aura très longtemps été aux avant-postes de ce Paris-Roubaix avant de devoir se rendre à l’évidence, il y avait plus fort que lui. La victoire de van Baarle a marqué les esprits, mais il faut aussi rendre hommage à Adrien Petit (6e), premier français, et à Laurent Pichon. Le coureur de la Team Arkea-Samsic a épaté tout le monde sur cette course. 

Interrogé au micro de France Télévisions, le Breton est revenu sur sa journée forcément spéciale : « C’était un grand moment, surtout pour moi qui ne suis pas un habitué de Roubaix. J’en suis à ma 13e saison pro et j’avais juste participé une seule fois il y a dix ans. Je voulais revenir et avant tout terminer cette course. Et voilà, je me suis retrouvé devant, je n’ai pas eu de pépin mécanique puis ça m’amène dans le top 10. » Un exploit retentissant pour un coureur souvent dans l’ombre du reste du peloton.

Il a participé à deux reprises au Tour de France et a été champion de France sur piste

S’il a connu son premier grand tour en 2013 en Italie (163e) avant d’ailleurs d’y retourner un an plus tard (129e), Laurent Pichon a également déjà participé à deux reprises au Tour de France. 125e en 2017, le Finistérien avait fait bien mieux en 2018 en terminant dans le top 100 (98e). Ses deux participations sur la Vuelta (111e en 2015, abandon en 2016) sont aussi à mettre au crédit de ce coureur passé par la piste. 

Champion de France du scratch en 2010, le Quimpérois est malgré tout un spécialiste de la route et son côté puncheur lui a déjà permis de gagner la Coupe de France et la Classic Atlantique en 2017. Des performances intéressantes avant donc de refaire son apparition aux yeux du grand public lors de ce Paris-Roubaix qui restera forcément longtemps dans sa mémoire !

Comments are closed.

› Contact@Tisport.bzh    › 06 51 52 53 37