Ce dimanche 17 avril se tient la 119e édition de Paris-Roubaix. L’Enfer du Nord se déroulera sous le soleil et les Bretons engagés, à l’instar de Valentin Madouas, tenteront de briller sur les pavés les plus célèbres. 

Après une édition 2021 disputée en octobre, Paris-Roubaix reprend ses droits au mois d’avril, tout en étant décalé d’une semaine, en raison des élections présidentielles. Un retour sous les rayons du soleil après une dernière épreuve marquée par la boue et la pluie torrentielle. Présentation de ce monument du cyclisme mondial. 

Un parcours toujours dantesque

En fin de matinée, les coureurs s’élanceront dans les rues de Compiègne pour 96 premiers kilomètres relativement calmes. L’occasion de voir l’échappée se créer avant d’attaquer le premier secteur pavé. Il y en aura 30 au total, tous avec leurs particularités et leurs difficultés qu’il faudra parvenir à dompter. En définitive, le peloton parcourra 55km de pavés sur les 257km de course. Une épreuve tactique, physique, mais surtout mentale puisque la nervosité va battre son plein sur les routes du Nord. 

Dans la poussière, les coureurs auront l’occasion de faire la différence à moins de 20km de l’arrivée sur le secteur du Carrefour de l’Arbre. Une portion mythique marquée par des pavés de mauvaise qualité et la fatigue des coureurs. Il faudra donc être fort pour ne pas s’effondrer face aux favoris que sont Mathieu van der Poel, Filippo Ganna ou Wout van Aert. 

Valentin Madouas pour un exploit sur Paris-Roubaix ? 

Il réalise un début de saison canon. Valentin Madouas a confirmé son énorme potentiel sur les premières classiques flandriennes, en s’adjugeant notamment la troisième place sur le Tour des Flandres. Des courses qu’il apprécie et une aisance sur les pavés, tels sont les secrets de cette réussite. Il a aussi démontré ses capacités à faire jeu égal avec des monstres dans le domaine tels que Mathieu van der Poel ou van Baarle et devra croire en ses chances ce dimanche. 

Et comme un symbole, Frédéric Guesdon sera à la tête de la Groupama FDJ pour Paris-Roubaix. Pourtant outsider au départ de l’édition 1997, il reste le dernier français à avoir levé les bras sur l’Enfer du Nord, une éternité. 25 ans plus tard, Valentin Madouas jouit du même statut d’outsider et pourrait bien se mêler à la lutte finale. Au point d’inscrire son nom au palmarès dès sa première participation ? Rien n’est moins sûr, mais le Breton a prouvé qu’il avait les qualités pour le faire. 

Un Paris-Roubaix à l’accent breton

Si les femmes bretonnes étaient nombreuses au départ ce samedi, le natif de Brest ne sera pas non plus le seul représentant masculin de la région sur ce Paris-Roubaix. À ses côtés, Madouas pourra compter sur l’aide précieuse de son soldat Olivier Le Gac. Le Brestois réalise un très bon début de saison et participera à son cinquième Paris-Roubaix. Toujours chez la Groupama, Clément Davy disputera sa deuxième édition, d’une course dont il raffole et sur laquelle il avait montré de belles choses en octobre en luttant pendant près de 200km. Julien Morice (B&B Hotels-KTM) s’élancera pour la sixième fois sur les routes pavées quand le Briochin Alexis Renard (Cofidis) prendra lui le départ de sa première « Reine des Classiques ». La team Arkéa pourra compter sur Laurent Pichon, qui retrouvera les routes du Nord dix ans après sa seule participation. Une valeur sûre qui tentera de venir à bout de ces pavés infernaux. 

La course sera à suivre sur Eurosport 2 et France 3 dès 10h50. 

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