Après une première étape finistérienne très intéressante à suivre, le peloton du Tour se dirigera vers les Côtes‑d’Armor. Ti Sport vous dévoile ce qu’il faut savoir avant le départ de cette étape entre Perros-Guirec et Mur-de-Bretagne.
Julian Alaphilippe conservera-t-il son maillot jaune glané ce samedi au terme d’une première étape riche en émotions ? C’est l’une des grandes questions de ce dimanche avant cette nouvelle étape bretonne qui s’élancera à 13h10 de Perros-Guirec. Les coureurs effectueront 183,5 km jusqu’à Mûr-De-Bretagne Guerlédan. Comme d’habitude, si vous voulez suivre la caravane du Tour de France, il faudra prévoir deux heures d’avance sur le peloton. Après avoir pu admirer le littoral du Finistère, le peloton va découvrir les Côtes-d’Armor, deuxième département traversé lors de cette 108e édition de la Grande Boucle.
Six difficultés au programme
Comme la veille, six difficultés seront répertoriées ce dimanche. Ide Schelling, premier maillot à pois de ce Tour (3 points), aura sans doute à cœur de défendre ce précieux sésame. Pour se faire, il faudra glaner les premiers points distribués en haut de la côte de Sainte-Barbe (catégorie 4). Les sprinteurs, si l’échappée n’est pas composée de trop de coureurs, pourront se montrer à Plouha. Le sprint intermédiaire du jour est programmé au 85e kilomètre de course. Et, comme ce samedi, les cyclistes n’auront pas le droit au répit puisqu’ils enchaîneront ensuite la côte du Pordic (catégorie 4) et la côte de Saint-Brieuc (catégorie 4) avant d’entamer les 60 derniers kilomètres de cette étape accidentée.
Enfin, les coureurs arriveront une première fois à Mûr-de-Bretagne pour monter la côte du village du même nom (catégorie 4). Puis ils effectueront à deux reprises l’ascension du fameux Mûr-de-Bretagne Guerlédan (catégorie 3), juge de paix de cette deuxième étape.
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Un puncheur ou un grimpeur, qui va gagner cette deuxième étape ?
La côte de Mur-de-Bretagne connaitra ce dimanche sa quatrième arrivée lors d’une édition de la Grande Boucle. Par le passé, elle a vu en 2011 la victoire de Cadel Evans à la photo-finish devant Alberto Contador. Cette montée peut donc faire l’objet d’une bataille entre les cadors du peloton, qui vont devoir être attentifs et bien placés dès le pied de la côte. À l’image de l’Australien de la BMC cité plus haut, qui gagna le Tour cette année-là. En 2015, c’est Alexis Vuillermoz, auteur d’une magnifique ascension, qui avait réussi à sortir du peloton pour s’imposer en haut du mûr. Enfin, en 2018, c’est l’Irlandais Dan Martin, deuxième en 2015, qui s’était offert la victoire.
Encore plus difficile que la veille, cette arrivée ne laissera surement aucune chance aux sprinteurs. Peter Sagan avait réussi à prendre la troisième place ici en 2011, mais c’est un puncheur ou un grimpeur qui s’impose historiquement à Mûr-de-Bretagne. Cette année, on peut d’autant plus s’attendre à une bataille entre les cadors, car le mur est grimpé à deux reprises et certains coureurs risquent d’avoir du mal à suivre. Gaudu et Barguil auront une belle carte à jouer sur cette étape, avec pourquoi pas un changement de maillot jaune à l’arrivée. À moins que Julian Alaphilippe signe un magnifique doublé au lendemain de sa très belle victoire à Landerneau.
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