Le Stade Brestois 29 se déplaçait ce vendredi soir à la Beaujoire pour affronter le FC Nantes en huitième de finale de la Coupe de France. Les Ty-Zefs ont été dominés (0–2) par des Canaris emmenés par un grand Ludovic Blas. Voici les flops de la rencontre.
Les Flops
Nantes domine le premier acte
Après une entame plutôt intéressante de la part des Brestois, la physionomie de la rencontre s’est inversée. Les hommes d’Antoine Kombouaré mettent beaucoup d’impact à la récupération avec un pressing haut, ce qui gêne les relances courtes des Finistériens. Le FC Nantes se crée des occasions, sans toutefois mettre en danger la solide défense brestoise. D’un point de vue offensif, seul Franck Honorat réussit à trouver le cadre, mais Descamps est facilement sur la trajectoire.
Néanmoins, ce sont les locaux qui ouvrent le score à la 25e suite à un exploit de Blas (1–0, 25e). Brest essaie de revenir au score, mais les opportunités sont minces pour les coéquipiers de Brendan Chardonnet. L’arbitre renvoie les 22 acteurs aux vestiaires avec un avantage logique pour les Canaris.
Blas se joue de Belkebla sur l’ouverture du score
Alors que les Brestois bénéficient d’un corner, Pallois dégage le ballon de toutes ses forces en direction de Blas. Le numéro 10 ligérien contrôle parfaitement de la cuisse et part en conduite de balle vers le but de Gautier Larsonneur. Seul Haris Belkebla peut stopper l’attaquant adverse. Cependant, l’ancien de l’EAG se joue aisément de l’international algérien avant de conclure d’une belle frappe à ras de terre décroisée. Le portier finistérien s’étend, mais ne peut empêcher le ballon de rentrer (1–0, 25e).
Un jeu trop stéréotypé
Les hommes de Michel Der Zakarian n’ont pas réussi à poser le jeu dans cette rencontre. Souvent gênés par le pressing des Nantais, les défenseurs et milieux du SB29 ont usé et abusé des relances longues en profondeur. Même si les ballons ont parfois trouvé preneurs, les Ty-Zefs se sont bridés à ce style de jeu. L’entraîneur breton a donné de la voix pour que ses joueurs fassent tourner la balle, mais en vain.
Une défense passive sur le second but
Tout le monde le sait, les frappes lointaines de Blas sont redoutables. Et pourtant, la défense du Stade Brestois n’a pas joué son rôle lors du second but. Suite à une perte de balle de Martin Satriano, le Nantais se trouve encore une fois seul à une vingtaine de mètres des cages de Gautier Larsonneur. Mais aucun défenseur ne sort au contact pour espérer pouvoir contrer le gaucher. Il en profite alors pour enrouler une frappe que le gardien breton parvient seulement à toucher (2–0, 53e).
Seulement deux frappes cadrées pour le Stade Brestois
Qu’il est difficile d’inscrire des buts lorsque l’on cadre seulement deux petites frappes. Malgré quelques opportunités, aucun attaquant n’a fait réellement trembler le portier adverse. Brest est donc éliminer de la Coupe de France et aucun club breton ne gagnera ce trophée en fin de saison.