Le Stade Plabennecois, actuellement pensionnaire de National 3, s’apprête à défier l’équipe de Grenoble (Ligue 2) samedi (18h) lors des 16es de finale de la Coupe de France. Une rencontre qui s’annonce évidemment difficile comme nous le raconte Nicolas Cloarec, le coach finistérien.
Vous allez pour la première fois affronter une équipe professionnelle. Quel est le sentiment qui prédomine avant ce match ?
On n’a clairement rien à perdre sur cette rencontre. Nous sommes déjà très heureux d’être arrivés à ce stade de la compétition. D’autant plus après l’été difficile que nous avons vécu avec une descente, le départ de l’entraîneur et aussi des problèmes financiers. L’important était de construire un effectif prêt à relever le challenge de la National 3 et de la Coupe de France pour justement effacer les problèmes que l’on a pu avoir. Et maintenant c’est à Grenoble de venir chercher sa qualification et pas au Stade Plabennecois de lui offrir.
« Le championnat récompense la constance et si nous sommes actuellement 5es, c’est que nous en avons manqué »
Nicolas Cloarec
Quel impact sur le groupe a eu la lourde défaite (7–2) subie face à Brest en N3 le week-end dernier ?
Les joueurs étaient certainement meurtris. On a quand même encaissé 7 buts et ce n’est pas la meilleure des manières pour préparer une rencontre importante. On a donc déroulé cette semaine avec pour objectif que les joueurs reprennent confiance et retrouvent de la sérénité. Aujourd’hui, nous sommes prêts et dans une condition optimale pour performer.
Comment jugez-vous votre début de saison en championnat ?
Le bilan est assez mitigé puisque l’on a alterné entre le bon et le moins bon. Le championnat récompense la constance et si nous sommes actuellement 5es, c’est que nous en avons manqué. Je pense que l’on a souvent raté la marche qui nous aurait permis de nous relancer dans la course pour aller chercher l’accession. On va essayer de lutter sur cette deuxième partie de saison.
« Si nous ne sommes pas tous bons en même temps, nous ne passerons pas »
Nicolas Cloarec
Vous entretenez personnellement une histoire particulière avec la Coupe de France (vainqueur en tant que joueur et quart de finaliste en tant qu’entraîneur). Qu’est-ce qui vous plaît dans cette compétition ?
Tout se joue sur un match et il faut être capable de performer le jour J que ça soit contre plus faible ou plus fort que soit hiérarchiquement. Il faut trouver au plus profond de soi les ressources pour gagner les matchs. Cette compétition me sourit effectivement plutôt bien, mais ça serait dangereux justement d’aborder cette rencontre en se prenant pour le spécialiste. Ce n’est pas en posant ses fesses sur le banc que les tours vont se passer d’eux-mêmes. J’essaie de bien préparer les matchs afin de transmettre aux joueurs les indications pour performer.
Vous avez sûrement observé votre adversaire pour préparer la rencontre. Sur quel point faible allez-vous tenter d’appuyer ?
Ce serait très prétentieux de parler de point faible pour une équipe qui évolue en Ligue 2 et qui possède l’une des meilleures défenses du championnat. Il faudra que l’on soit tous très performants ensemble pour réaliser l’exploit. Si nous ne sommes pas tous bons en même temps, nous ne passerons pas.
Quel serait le déroulement idéal de la rencontre ?
Grenoble est une équipe qui encaisse peu de buts donc on ne s’attend pas à marquer beaucoup. Il faudra être très vigilant sur le rapport de force et ne pas concéder l’ouverture du score. Sinon, ce sera difficile de revenir dans la partie, car ils sont bien organisés. Je vois donc un score très serré, voire même une série de tirs au but.