Beauregard-Rennes (R3), le petit poucet breton, reçoit ce dimanche le Vannes Olympique Club (N2) pour le 6e tour de Coupe de France. À la veille de ce choc entre deux clubs séparés par 4 divisions, l’entraîneur de Beauregard a accepté de répondre à nos questions. Extraits.
Vous êtes le petit poucet breton de ce 6e tour, vous attendiez vous à un tel parcours ?
Il faut avouer qu’on a eu des tirages favorables parce que hormis Breteil Talensac (R1), qui est mon ancien club, on a eu principalement des équipes de notre niveau. Je sais que j’ai un groupe de qualité, ce qui nous a permis de passer aisément face aux équipes de notre niveau et de réussir à faire encore plus pour éliminer Breteil. Ce n’est donc pas spécialement une surprise d’avoir atteint au moins le 5e tour, l’exploit a surtout été réalisé contre Breteil.
« On espère tous créer l’exploit, c’est le propre de cette compétition »
Lionell Kouakoua
Vous êtes en forme en ce début de saison, vos nouvelles recrues y sont elles pour quelque chose ?
Oui, elles y sont pour beaucoup même si sur certains de nos matchs certaines n’étaient pas là. C’était notamment le cas le week-end dernier où il nous manquait quatre titulaires. Heureusement, comme on a joué une R3, on avait suffisamment de profondeur de banc pour passer face à Uzel-Merléac (victoire 2–0). Les nouvelles recrues nous ont surtout apporté sur les premiers matchs et j’ai la chance de récupérer un groupe plus solide pour affronter Vannes, qui sera un adversaire plus solide.
Justement, le coach de Vannes a déclaré qu’il vous craignait, que ce serait un match piège. De votre côté, pensez-vous être en mesure de créer l’exploit ?
La Coupe de France, c’est une approche différente du championnat, toutes les équipes hiérarchiquement au-dessus parlent de match piège face à des équipes inférieures. Ils sont venus nous voir jouer donc ça veut aussi dire que les Vannetais nous craignent. Après, on espère tous créer l’exploit, c’est le propre de cette compétition. Chaque année il y a des surprises et nous on a rien à perdre. Si c’est une National 2 qui nous bat, on dira que c’est logique, mais si on les bat, ce sera un exploit. Donc effectivement, tout est possible sur un match.
« On a bon espoir d’avoir notre chance »
Vous n’avez encaissé aucun but en Coupe cette année, mais Vannes sort d’une large victoire 7–0 face à une R1 (Plouzané), allez-vous changer quelque chose à votre défense tactiquement ?
On va changer évidemment, on était sur une organisation similaire au championnat comme on jouait des équipes de notre niveau, là on doit s’adapter. On a une petite modification que je ne peux pas vous dévoiler évidemment. On va essayer d’être solide défensivement et concis dans la transmission. Donc oui on est obligés d’apporter des modifications sur notre organisation, notamment défensive, face à un adversaire d’un autre calibre.
Pour finir, quel discours tenez-vous à vos joueurs à l’approche de ce match ?
On sait qu’il y a un gros écart de niveau entre nos deux équipes, mais si on donne tout sur un match, tout est possible. Si eux ont des arguments parce qu’ils sont hiérarchiquement meilleurs, nous aussi on a des arguments offensifs. On a quand même sorti une R1 (Bréteil). Il faut aussi dire que sur les matchs précédents, le groupe n’était pas complet. On a récupéré tous les joueurs qui peuvent apporter un plus offensivement et défensivement, donc on a bon espoir d’avoir notre chance. Je le répète tout est possible sur un match.