Ce samedi à 19h, l’AGL Drapeau Fougères reçoit le Sporting Club de Bastia au 7e tour de la Coupe de France. En quête de l’exploit, Pierre-Yves David, l’entraineur de l’équipe bretonne, s’est confié dans nos colonnes. Extraits.
Vous qui connaissez le haut niveau, ça doit être génial de pouvoir vivre ça aussi en tant qu’entraineur avec Fougères ?
Oui même si je l’ai déjà connu en tant qu’entraineur. C’est une première avec Fougères et c’est une fierté de recevoir un club historique comme le Sporting Club de Bastia. Ça change des affiches qu’on a l’habitude de voir en Bretagne.
Dans l’approche de cette rencontre, c’est toujours intéressant de voir toute la dynamique que ça draine autour du club. Ça nous donne de l’énergie. On a en plus été surpris d’être dans la poule Sud Bretagne avec la Vendée et Bastia alors qu’on est juste à côté de la Normandie. Après, il y a eu cette joie de tirer Bastia.
Dans quel état d’esprit est le groupe à un peu moins de 48h de ce match face à Bastia ?
Volontairement, je ne change rien par rapport à nos habitudes. Dans mes clubs précédents, c’était pareil. Si le club est hiérarchiquement supérieur, à mon sens et par expérience, ce n’est pas toujours bon de tout modifier, que ça soit dans les entrainements, l’organisation d’avant-match, etc. On est resté sur ce qu’on voulait faire et on a gardé nos habitudes.
Après, l’évènement fait qu’il y a aussi des choses qu’on ne maitrise pas, avec des garçons qui sont peut-être impatients de jouer cette rencontre et qui jouent le match avant dans leur tête. Mon rôle est de leur faire accepter que ce soit juste un match de football. Effectivement, ça change de d’habitude, car c’est la Coupe de France, mais l’idée est de jouer avec nos principes de base pour avoir une chance de gagner.
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Bastia est dans le dur en Championnat, c’est peut être l’année pour faire un coup en Coupe ?
Honnêtement, je ne pense pas que la situation sportive de Bastia aura un impact sur cette rencontre. Il y a quand même trois divisions d’écart et je pense qu’après leur victoire à Guingamp, ils voudront créer une dynamique et ils se doivent de battre Fougères. Surtout que Régis Brouard est arrivé début octobre et il a sûrement envie d’enchainer.
Ce match là arrive malheureusement après leur succès à l’extérieur. Le challenge n’est que plus beau pour nous. Quoi qu’il arrive, le football est le seul sport collectif qui permet d’avoir sa chance même si les indicateurs ne sont pas favorables en ce qui vous concerne. C’est tout le charme de ce sport et encore plus de la Coupe de France.
Un dernier mot pour vos supporters ?
Je pense à notre noyau de fidèles qui viennent nous voir régulièrement. L’enjeu est aussi de fidéliser les plus de 2 000 personnes qui seront présentes samedi au stade. Il faut essayer de leur proposer une prestation qui va les faire vibrer et leur donner envie de revenir. Sur le match en lui-même, c’est à nous d’aller chercher le public. Si on envoie des signaux sur le terrain, les gens répondront présents. On aura grandement besoin de nos supporters, car c’est un match compliqué, mais on a nos chances et on va les saisir.