Ce jeudi, le Stade Rennais accueillait le Stade Brestois pour un dernier match amical avant la reprise du championnat. Dominateurs et rassurants, les Bretilliens ont pris le dessus (3–1) sur des Finistériens qui ont beaucoup fait tourner. Voici ce qu’il faut retenir de la rencontre.
Le doublé de Terrier
S’il y en a un que la trêve n’a pas refroidi, c’est bien Martin Terrier. Pas convié pour la Coupe du monde, l’ailier en a profité pour travailler sa préparation. Après avoir inscrit un but lors de la victoire prolifique contre le Celtic Glasgow (4–3) il y a quelques jours, le numéro 7 a cette fois été le détonateur de son équipe face aux Brestois. Plein de sang-froid, il est allé débloquer la situation en début de match suite à une contre-attaque bien négociée (1–0, 24e) avant de redonner l’avantage aux siens sur pénalty (2–1, 71e). L’ancien Lyonnais a donc livré une prestation pleine, de bon augure pour la deuxième partie de saison.
Le Stade Rennais en grande forme
Sérieux et appliqués, les Rennais ont logiquement dicté le tempo de la rencontre tandis que les Brestois se contentaient d’opérer en contre rapide. Les locaux se sont donc créé de multiples occasions face aux cages de Marco Bizot même s’ils ont parfois manqué de précision dans le dernier geste pour creuser l’écart. Les joueurs de Bruno Génésio ont malgré tout réalisé un très bon match avant la reprise du championnat qui aura lieu pour eux le 29 décembre, ils affronteront alors le Stade de Reims.
Omari de retour
Absent depuis mai dernier en raison d’une douleur récurrente au pubis, Warmed Omari a fait son grand retour avec l’équipe première lors du match amical contre le Celtic Glasgow. Titulaire face au Stade Brestois, il s’est montré rassurant malgré un léger manque de forme qui est évidemment compréhensible. Une chose est sûre, son come-back dans la charnière centrale du Stade Rennais fera le plus grand bien. De leur côté, Baptiste Santamaria et Désiré Doué sont toujours tous les deux à l’infirmerie.
Des changements importants du côté du Stade Brestois
À l’inverse, il est difficile de tirer un réel enseignement de la performance des Ty-Zefs alors que vingt-deux acteurs différents se sont succédé de la première à la dernière minute de la partie. Une tactique intéressante en termes de préparation physique, mais qui a coûté cher au niveau de la cohérence de l’équipe. Parfois perdus, les Finistériens ne sont pas parvenus à rivaliser avec leurs voisins bretons.
Les Ty-Zefs timides offensivement
Comme souvent lors de la première partie de saison, le Stade Brestois a connu de grandes difficultés en phase offensive. Timides et imprécis, ils n’ont que très rarement mis en danger Doğan Alemdar. Romain Del Castillo a dû s’en remettre à un pénalty pour égaliser après l’heure de jeu (1–1, 63e). Un but qui a fait du bien aux Ty-Zefs qui se sont par la suite lâchés en attaque. Ils ont alors enchaîné les opportunités, mais ont manqué de réussite pour revenir à hauteur du Stade Rennais. Face à Lyon le 28 décembre, les partenaires de Brendan Chardonnet devront montrer plus s’ils espèrent décrocher un résultat favorable.