Le BBH s’est malheureusement incliné d’un petit but contre l’ESBF (34–35) lors de ce match très offensif comptant pour la septième journée du Championnat de France. Voici certaines raisons qui pourraient expliquer cette défaite.

Besançon a réalisé une très belle prestation

Avant de revenir plus en détail sur la performance des Rebelles, il faut aussi savoir reconnaitre le beau match réalisé par les Bisontines. Ces dernières ont su ternir la dragée haute à leurs adversaires malgré une Aréna comble. On aurait bien évidemment préféré voir une victoire du BBH, mais l’ESBF a aussi proposé un très beau handball. Dans le sillage d’une Aleksandra Rosiak décisive ce mercredi (7 buts).

Les joueuses de Sébastien Mizoule confirment qu’elles aiment affronter les Brestoises. En effet, elles en sont désormais à 2 victoires, 1 nul et seulement 1 défaite lors de leurs quatre dernières confrontations. Ce succès d’un rien (35–34) permet à Besançon de remonter au sixième rang. Même si cela aurait très bien pu (du ?) se terminer sur un match nul.

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Une dernière action litigieuse

« On n’est pas d’accord sur la dernière action avec le corps arbitral. On estimait cette faute apparentée à de l’antijeu, on n’a pas la même interprétation de la règle ». Pablo Morel, le coach des Rebelles, a exprimé son ressenti après cette dernière action plus que litigieuse. Alors qu’on jouait les dernières secondes de cette rencontre à un moment où Besançon n’avait plus qu’un but d’avance, Brest récupère le ballon, mais Alizée Frécon ceinture Kalidiatou Niakaté.

On se dit que les Rebelles vont obtenir un penalty, mais les arbitres n’ont pas jugé opportun d’offrir un jet de 7 mètres au BBH. C’est finalement un simple coup franc non converti par Niakaté. Une situation rageante surtout que le BBH aurait mérité de sortir de ce match avec au moins le nul. Les frères Gasmi en ont décidé autrement.

Le BBH était privé de 4 joueuses de la base arrière

Brest était de retour ce mercredi dans son Arena, après avoir disputé quatre matchs en dix jours loin de ses bases. Tout ne s’est bien sur pas passé comme espéré, mais le club breton a aussi souffert face à Besancon de l’absence de nombreuses joueuses sur la base arrière. Même si Pablo Morel ne voulait pas se cacher derrière cette excuse : « C’est compliqué de composer sans elles mais il faut assumer. On a des joueuses qui travaillent tous les jours et on aurait aimé gagner avec elles ce soir ».

Parmi les absentes du soir, Djurdjina Jaukovic et Aïssatou Kouyaté sont blessées de longue date, Tonje Loseth souffre de son côté de la cheville tandis que Monika Kobylinska a été testée positive à la Covid-19. Autant dire que ces absences ont sûrement pesé au moment de l’emballage final d’une rencontre très disputée et serrée de bout en bout. Seul point positif, le retour sur les terrains de Pauline Coatanea, auteure d’un but.

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