Ce samedi, le BBH se déplaçait sur le parquet d’Odense, troisième du Groupe A de Ligue des Champions et qui restait sur cinq succès de rang. Avec un jeu à deux vitesses, les Bretonnes se sont inclinées sur le plus petit des écarts (25–24).
Odense a rapidement pris l’avantage
Onze petites secondes. Il s’agit du temps que les Brestoises ont passé en tête dans cette rencontre. Après l’ouverture du score d’Alicia Toublanc, les Danoises ont pris le contrôle en dictant le jeu tandis que les Finistériennes semblaient dépassées. Les joueuses locales sont parvenues à creuser un premier écart confortable en profitant notamment du manque d’efficacité offensif de leurs adversaires (12–7, 24e).
Une réaction avant la pause
Les filles de Pablo Morel ont néanmoins retrouvé un peu d’allant pour grappiller quelques buts et ainsi refaire une partie de leur retard. Emmenées par une très bonne Alicia Toublanc, les Rebelles montraient un tout autre visage bien plus séduisant que celui proposé en début de match. Au moment de rentrer aux vestiaires, le gap entre les deux formations n’était plus que de trois buts (14–11) et tout restait encore à faire.
Les Rebelles peuvent nourrir des regrets
En seconde mi-temps, les joueuses d’Odense sont revenues sur le terrain avec de meilleures intentions pour enterrer une fois pour toutes les Bretonnes. Le score s’est une nouvelle fois aggravé et les partenaires de Pauletta Foppa ne savaient pas comment réagir (22–16, 46e). En très grande difficulté, elles ont alors eu un sursaut d’orgueil, peut-être un peu trop tardif. Entièrement relancées dans la partie, les Brestoises se sont finalement inclinées d’une seule petite longueur (24–25). Une issue rageante si l’on prend en compte la prestation à deux vitesses que le BBH a proposée.
Une attaque en difficulté
Si Tatjana Brnović (5/5), Alicia Toublanc (5/8), Pauletta Foppa (3/4) ou encore Jenny Carlson (2/2) se sont montrées plutôt adroites au tir, ce n’est pas pour autant le cas de toutes les Rebelles. Monika Kobylińska, Coralie Lassource et Helene Fauske qui sont d’habitude des joueuses à l’aise dans ce secteur ne sont pas parvenues à régler la mire. Et c’est peut-être ce qui a coûté cher au BBH à l’arrivée.
Un mauvais résultat pour le BBH
Avec ce revers (25–24), les coéquipières de Siobann Delaye figurent désormais à la merci du RK Krim qui compte un match de moins que le BBH. En cas de victoire des Slovènes, les Finistériennes chuteraient à la 7e place de leur groupe et ne seraient donc potentiellement plus qualifiées pour les play-offs de la Ligue des champions. En cas de défaite contre Banik Most le 14 janvier, les filles de Pablo Morel pourraient presque être éliminées de la compétition.