Malgré des hauts et des bas depuis le début de la saison, le BBH est toujours en lice dans trois compétitions. Mais les matchs s’enchaînent, les corps s’usent et les absences commencent à se multiplier.
C’est malheureusement le lot des grands clubs, en étant performant sur tous les tableaux, les calendriers deviennent surchargés. Le BBH ne déroge pas à la règle. En ayant repris le chemin de la compétition le 7 janvier dernier, les Brestoises ont enchaîné 10 rencontres à ce jour et certains déplacements à l’autre bout de l’Europe comme à Bucarest (Roumanie), Odense (Danemark) ou encore Most (République tchèque).
Une infirmerie qui continue de se garnir pour le BBH
Avec un tel contexte, il était logique de voir les organismes des joueuses être impactés. Les récentes blessures de Cléopâtre Darleux et de Đurđina Jauković en sont la preuve parfaite. Ces deux absences risquent d’avoir de lourdes conséquences pour le club finistérien d’ici à la fin de la saison. La Monténégrine qui souffre d’une rupture des ligaments croisés va passer de longs mois à l’infirmerie. Il s’agit de la deuxième blessure aux ligaments pour l’arrière des Rebelles, déjà écartée des terrains la saison dernière.
De son côté, si Audrey Dembelé ne sera officiellement brestoise qu’à partir de l’été prochain, il faudra sans doute attendre 2024 pour apercevoir l’internationale française sous le maillot des Rebelles, elle qui souffre de la même blessure que sa future coéquipière. Autre absence de longue durée, mais cette fois-ci pour une bonne nouvelle, Pauline Coatanéa a mis en pause sa carrière pour devenir maman dans les prochains mois.
Quelles solutions pour la fin de saison ?
Un calendrier allégé, un effectif plus important, les idées sont nombreuses mais pour l’instant les clubs sont livrés à eux-mêmes et les instances ne semblent pas prendre en compte cette problématique. Le BBH dispose de jokers médicaux afin de remplacer les joueuses blessées, mais voir l’arrivée de plusieurs recrues au cours de la saison n’est pas l’idéal pour Pablo Morel et son staff.
À ce jour, il reste deux matchs avant la trêve internationale début mars qui va permettre aux Bretonnes de se reposer même si trois joueuses de l’effectif ont été sélectionnées par Olivier Krumbholz. Ce mois de mars sera déterminant pour la saison des Rebelles puisqu’elles vont disputer 6 rencontres en 23 jours dont la double confrontation face à Esbjerg en Ligue des Champions et celle face à Metz en Championnat puis en Coupe de France.