L’Euro de handball féminin vient à peine de se clôturer et pourtant les joueuses du BBH sont déjà sur le qui-vive. Et pour cause, un imposant calendrier attend les Rebelles sur cette deuxième partie de saison.
Après quelques jours de repos bien mérités suite à l’Euro, les joueuses internationales ont rapidement fait leur retour dans les rangs du BBH. Toujours en lice pour le titre en Ligue Butagaz Énergie et pour une qualification en huitième de finale de la Ligue des Champions, le club finistérien vient de débuter contre Toulon (27–19) un marathon effréné. Et cette cadence infernale a bien évidemment de quoi inquiéter les entraîneurs, mais aussi les joueuses.
Un mois de décembre décisif pour le BBH
Onze Brestoises ont participé à l’Euro le mois dernier. Đurđina Jauković a notamment été l’une des joueuses les plus sollicitées durant la compétition. Et après avoir récupéré pendant seulement quelques jours, les Brestoises étaient déjà de retour à la compétition ce mercredi.
Pire encore, elles joueront pas moins de six matchs au cours des trois prochaines semaines. Bietigheim (1er du Groupe A en Ligue des Champions) et les Neptunes de Nantes (3e de Ligue Butagaz Énergie) seront notamment au programme des Bretonnes. En attendant le choc contre Metz qui aura lieu le 25 janvier, le mois de décembre pourrait donc avoir un impact important sur la suite de leur saison.
Une situation qui se reproduit et s’accentue
Face à une situation similaire la saison dernière, le BBH qui était pourtant tenant du titre, avait décidé de déclarer forfait lors d’un match de Coupe de France. Le club était alors déjà confronté à un programme surchargé et un an plus tard, la situation ne s’est pas améliorée. Au contraire même, elle a empiré. Les calendriers sont de plus en plus remplis et la santé des joueuses est devenue un sujet secondaire pour les grandes instances internationales.
Et tandis que les blessures se multiplient, on se demande vraiment ce qui poussera les dirigeants du handball à changer ce système certes très lucratif, mais qui ne prend pas en compte les besoins des joueuses. Une chose est sûre, c’est un sérieux défi qui attend Pablo Morel et ses homologues pour cette deuxième partie de saison.