Ce samedi à 14h30, l’Hermine Kernic défie Saint-Germain Blavozy en finale de la Coupe de France Régionale. Et avant ce match pas comme les autres, Emma Edern, joueuse des Léonardes, s’est confiée à Ti Sport.
J‑1 avant le grand jour pour l’Hermine Kernic Handball ! Finaliste de la Coupe de France régionale, le club breton va tenter de vivre une après-midi de rêve ce samedi à Bercy. Opposées à Saint-Germain Blavozy, tout récemment promu en N2, les Finistériennes ne partiront pas favorites de cette finale, mais leur saison actuelle nous rappelle à quel point elles sont capables de se surpasser.
Emma Edern et l’Hermine Kernic rêvent d’être sacrées à Bercy
Auteures d’un exercice 2021–2022 quasiment parfait (1 seule défaite), les Bretonnes évolueront en N3 la saison prochaine. Une juste récompense pour un club qui vit bien et qui s’offre donc une finale de Coupe après avoir sorti plusieurs belles équipes. Alors, avant ce match dont tout le monde parle à Cléder, Plouescat ou encore Plounévez-Lochrist, on s’est entretenu avec Emma Edern. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est bien décidée à marquer l’histoire de l’Hermine Kernic. Entretien avec une passionnée de handball.
Que peux-tu nous dire sur la saison de ton équipe ?
On évoluait cette année en prénationale et on a fait un sans-faute jusqu’à notre défaite lors de la dernière journée de Championnat. Mais l’essentiel, c’est qu’on monte en N3. On a une vraie équipe de copines et on s’est toutes retrouvées cette année pour jouer sous le même maillot.
Au début de la saison, on voyait que ça marchait plutôt bien, on a enchainé les victoires faciles et quand on a joué notre premier match de Coupe, on a battu une équipe d’un niveau en dessous de nous. Puis au tour suivant, on a sorti une N3 et c’est à ce moment-là qu’on s’est dit qu’on voulait aller jusqu’au bout. Et c’est ce qu’on a réussi à faire en se qualifiant pour cette finale à Bercy.
Dans quel état d’esprit êtes-vous avec ce match contre une N3, qui monte en N2 ?
On est toujours sur notre petit nuage et on commence seulement à réaliser qu’on va bien jouer à Bercy. On commence à avoir un petit peu de stress, mais aussi beaucoup d’excitation à l’idée de disputer ce match. Le but était déjà de se qualifier pour cette finale et maintenant, on verra ce que ça va donner. On sait qu’on mérite cette place et ça n’est que du bonus. L’objectif prioritaire du club était de monter en N3 et cet objectif est atteint. À nous de nous faire plaisir avec cette finale qui est vraiment la cerise sur le gâteau.
Comment aborder cette finale ?
En jouant comme on le sait faire. On veut rester dans notre routine habituelle en se soutenant mutuellement. On va essayer d’aller jouer cette finale avec le moins de stress possible et en tentant de régaler tout le monde, comme lors de cette saison très positive pour nous.
On a 250 supporters qui vont faire le déplacement en bus et en train, donc on espère se faire plaisir, mais aussi donner du plaisir à nos fans. C’est aussi une superbe expérience pour nous d’affronter une N3 qui monte en N2 et qui évolue dans une autre région. La pression est peut-être plus sur elles, mais ça reste une finale et une finale ça ne se joue pas, ça se gagne !
Dans quelle atmosphère est le club ?
On voit beaucoup d’engouement autour de nous. Les supporters et le club prennent les choses à cœur. Il parait qu’ils nous ont prévu des surprises, mais nous les joueuses on ne connait pas le détail de celles-ci. Chaque mairie a aussi reçu des invitations de la part des Fédérations. Il y a beaucoup d’espoir en notre équipe. À nous de faire le nécessaire pour bien jouer et gagner cette finale !
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