Arrivée à Tokyo avec le statut de finaliste des derniers JO et du dernier Euro, l’équipe de France de handball espère ramener la médaille d’or du Japon. Les Bleues entrent en lice ce dimanche contre la Hongrie (14h30).
C’est le jour J pour les Françaises du handball. Après la victoire de leurs homologues masculins contre l’Argentine, les joueuses d’Olivier Krumbholz veulent suivre leurs traces en l’emportant lors de leur premier match. Pourtant, Dieu sait que les handballeuses tricolores ont toujours eu du mal lors de ce fameux premier match. Comme le rappelait dans nos colonnes Pauline Coatanea, la seule bretonne du groupe France : « Je sens qu’on est toutes en phase avec le même objectif d’être performantes sur le terrain et prêtes dès le premier match. C’est important de marquer le coup et de montrer qu’on est là. »
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Concernant les objectifs des Françaises, qui débarquent avec un statut de vice-championnes olympiques en 2016, il ne faut pas chercher bien loin : obtenir une médaille serait un très bon résultat, mais toutes rêvent de l’Or. Et encore plus celles qui ont déjà ramené une breloque d’argent de Rio. Le Groupe France a quant à lui vraiment peu bougé par rapport au dernier Championnat d’Europe disputé au Danemark et où les Bleues avaient réussi à filer jusqu’en finale avant de chuter contre la Norvège. L’absence pour ces JO de Siraba Dembélé pourrait être préjudiciable, mais les coéquipières de Cléopâtre Darleux ont largement la capacité de réaliser de très grands Jeux Olympiques.
Pauline Coatanéa, la Bretonne à suivre
« J’ai envie de profiter et qu’on puisse être à notre meilleure forme aussi sur le terrain. On y va vraiment à fond et j’espère que tout le groupe arrivera à s’exprimer et à apporter quelque chose à l’équipe. Ensemble, on va à la guerre. » Dans une interview qu’elle nous a accordée il y a quelques jours, Pauline Coatanea n’y a pas été par quatre chemins, elle compte bien tout donner pour ses premiers JO. On suivra avec attention la joueuse du BBH, née dans le Finistère. Aux côtés notamment de Darleux, Niakaté, Lassource et Foppa, qui évoluent aussi à Brest, l’ailière droite aura un rôle important à jouer durant cette compétition.
La France du handball n’a pas été épargnée au tirage au sort
Olivier Krumbholz pense que son groupe était encore plus fort en 2020, mais c’est bien cet été que les Jeux Olympiques ont finalement lieu. Après ce premier match face à la Hongrie ce dimanche, la France enchaînera contre l’Espagne (27/07), la Suède (29/07), le Comité Olympique Russe (31/07) et le Brésil (2/08). Une poule relevée pour tenter de réussir à filer au prochain tour.