Deux mois après sa septième place sur les Mondiaux de Silvaplana, Lucie Belbeoch retrouve le chemin de la compétition à Marseille. La Bretonne va participer aux Championnats d’Europe IQFoils qui débutent ce samedi pour une semaine. Entretien.

Elle est de retour ! Lucie Belbeoch sera bien au départ des Championnats d’Europe. Après sa mésaventure de Silvaplana où elle s’était blessée à la cheville à cause d’une mauvaise manœuvre d’une concurrente — avant de finalement terminer septième de ces Mondiaux, la vainqueure des iQFoil International Games 2021 est désormais prête pour reprendre la compétition sur le plan d’eau de Marseille. Le même spot qui accueillera les Jeux Olympiques en 2024. Une occasion idéale donc pour se jauger après cette blessure. Souriante comme à l’accoutumée, Lucie Belbeoch a répondu à nos questions. Sans pour autant cacher son manque de préparation.

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Lucie, comment vas-tu un petit peu plus de deux mois après ta blessure ?

Ça va mieux. J’ai seulement repris la navigation il y a deux semaines après un long moment avec des béquilles. Je vais pouvoir participer aux régates donc c’est cool. Ma cheville est ok, j’ai eu le feu vert médical de mon équipe. Après, mentalement, c’est un petit peu plus compliqué. Je sais que tout le monde s’est entrainé dur et j’ai aussi cette appréhension d’une nouvelle chute. Je vais attaquer ce Championnat sans être hyper prête, mais ça me permet d’être là sans pression. Je prends cette compétition comme une régate d’entrainement.

Comment s’est passée ta préparation ?

Je me suis entraînée seule à Brest tandis que les filles de l’équipe de France avaient deux gros blocs d’entrainements à Marseille. Elles sont bien plus prêtes que moi, mais j’ai aussi pu, depuis quelques jours, me réhabituer un petit peu à ce plan d’eau marseillais. 

Après, Marseille, on connait. C’est plus les étrangères qui sont souvent surprises. Ça n’a par exemple rien à voir avec Silvaplana où on navigue sur une rivière. Là, on arrive dans la vraie vie ! (Rires). Ce sont des plans d’eau imprévisibles !

Dans quel état d’esprit es tu avant le début de cette compétition ?

J’ai surtout envie de naviguer à mon meilleur niveau possible. Je suis plutôt détendue. C’est ma dernière compétition de la saison et je sais que je ne suis pas là avec l’objectif de faire une perf. J’ai tendance à être exigeante avec moi-même, mais là j’essaye de me mettre moins de pression. Je suis déjà super contente de pouvoir régater avec beaucoup de compétitrices (elles seront environ 70 au départ ce samedi). On a fait quelques jours d’entraînement avec les étrangères, mais c’était un petit peu court pour moi pour vraiment reprendre le rythme. J’ai fait plusieurs erreurs que je n’espère pas reproduire.

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