Comme on pouvait s’y attendre, le leader de la Team Arkéa-Samsic a choisi de se défendre vis-à-vis des accusations dont il est la cible depuis plusieurs semaines. Disqualifié du dernier Tour de France, Nairo Quintana a souhaité contester cette décision devant le TAS.
La saison du grimpeur colombien a pris un tournant malheureux suite à l’annonce de l’UCI survenue le 17 août. L’organisation avait en effet disqualifié Nairo Quintana du Tour de France 2022 après deux contrôles positifs au tramadol durant la compétition. Dans la foulée, El Condor avait nié l’utilisation d’une telle substance et décidé de renoncer à la Vuelta pour préparer sa défense aux côtés de ses avocats.
Nairo Quintana contre-attaque
Le vainqueur du Tour d’Italie 2014 a donc logiquement saisi le Tribunal Arbitral du Sport pour protester contre sa disqualification de la Grande Boucle. Pour rappel, le tramadol est un puissant antidouleur interdit par l’UCI depuis mars 2019, mais il n’est pas pour autant considéré comme un produit dopant. L’opioïde n’est donc pas inscrit sur la liste de l’Agence Mondial Antidopage. Cette distinction réglementaire permet à Nairo Quintana de prendre part aux prochaines courses présentes sur le calendrier de son équipe.
Le TAS s’est d’ailleurs exprimé ce jeudi au sujet de l’appel du natif de Tunja : « L’arbitrage du TAS a commencé. Pour l’heure, il n’est pas possible d’indiquer quand la décision finale sera rendue ». La date de l’audience sera quant à elle communiquée après la composition d’un panel d’arbitres. Une chose est sûre, l’affaire est encore loin d’avoir livré tous ses secrets.